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Fun is getting boring Darling !

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  • Come on Baby ! It’s time to make an Overdose of : vintage clothes_ boring fucking hype parties_ art exhibitions_ sarcastic illustrations_ dirty people_ photography poesy_ dark stories_ electronic beats_ strange books_ good food_ cheap travels_
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3 juillet 2009

"Einmal Türkische Pizza mit Salat bitte"

Ait dormi jusqu'à 15h, j'avais légèrement besoin de récupérer... Je déjeune dans le Ubahn qui m'amène à l'Oberholz, être de retour dans ma ville m'inspire, j'entame un logo Kouet TV sur Illustrator, en picorant un Cream Scone qui me font entre les doigts, d'ailleurs je n'arriverais pas longtemps à tenir en terrasse tellement ça cogne et surtout parce que je ne vois rien sur l'écran avec les sunglasses... Amand' me rejoint avec Lucia en sortant du taffe, et m'explique que nous avons un programme surchargé. On enchaîne l'inauguration d'une nouvelle boutique Torstrasse dans une ancienne boucherie, avec boissons offertes, dj, belles fringues qu'on reposera vite fait sur les portants après avoir jeter un coup d'oeil aux étiquettes, et coiffeur qui au grand damne d'Amand' n'est pas gratuit lui, je le reconnais d'ailleurs, c'est le grand brun viril qui se trimballe toujours avec des bretelles et a ses formidables tatouages de papillons sur tous les bras qu'on croiraient sortis d'un paquet de malabar... Puis on va à Hof96 où il y a des soldes spécial FashionWeek, y a de belles choses mais à part la petite robe en soie déchirée rien de très punk.
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3 juillet 2009

"Tu planes déjà mon enfant alors qu'on n'a pas encore décoller"

Une nuit en apesanteur, des adieux comme je les aime, dans du velours, avec des yeux brillants et des paroles qui font rougir. Le temps qui file comme l'orient express, le bleu délavé qui assène ses secondes comme un couperet, il faut partir. Sans avoir fermer l'oeil, bâclant à la hâte ma valise. Toi au balcon, pour un dernier regard, Roméo et Juliette, à l'envers, comme tout ce qu'on fait... Parachutée à l'aéroport avec les idées embrumées, et le souvenir de ta voix qui caresse mon oreille. La foule et ce chahu incessant, j'aimerais juste être déjà là bas. Je passe le contrôle de police en serrant les dents, avec le coeur à deux milles à l'heure. Le soleil me regarde droit dans les yeux, c'est maintenant que ça commence. Mon sac de cabine pèse une tonne, tellement j'ai du vider la moitié de ma valise dedans pour éviter avec 20,9kgs de justesse la taxe de surplu de poids. Une heure et demie, les yeux fermés, à chercher vainement un sommeil qui ne viendra pas, puis c'est la nuageuse Berlin qui s'offre dans le hublot. Le marathon commence, récupérer ma valise, acheté le ticket le moins cher de train qui n'est pas valable là bas, puis me taper les centaines de marches de Warschauerstrasse et enfin les abominables 4 étages de l'appartement. Arrivée en haut, à 11h du mat', après cette nuit blanche qui m'apparaît encore irréelle, je ne pense même pas à prendre une douche bien que je sois en sueur, je me contente de m'écrouler sur le lit... En fin de journée je rejoins Amand' à l'Oberholz, une bionade en main, ça y est je suis de retour.
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